De telles réclamations peuvent potentiellement entraîner des augmentations substantielles des primes d’assurance et des frais de mise en commun.
Pour éviter ces augmentations, les promoteurs cherchent souvent à réduire l’étendue de la couverture en imposant des restrictions à leurs régimes pour contrôler les coûts. Ces mesures peuvent consister à limiter ou à influencer le choix de traitement, ainsi qu’à limiter le montant des prestations payables aux employés à l’aide de plafonds annuels ou viagers. Bien que ces mesures peuvent permettre de réaliser des économies à court terme, elles ne sont pas viables à long terme, car elles peuvent limiter l’accès aux traitements nécessaires au retour au travail des employés, ce qui entraîne souvent une invalidité de longue durée ou d’autres conséquences coûteuses.
Des mécanismes de gestion des risques et de mise en commun sont offerts pour aider à répartir le risque de réclamations à coût élevé imprévues sur une population plus large. Actuellement, en dehors du Québec, la participation à ces mécanismes est volontaire et les détails relatifs aux coûts et à la méthode de calcul ne sont pas rendus publics. Au Québec, tous les régimes privés comptant moins de 6000 assurés sont tenus d’y participer et de rendre publics les détails relatifs aux coûts et à la méthode de calcul. Par conséquent, les petits promoteurs de régime québécois subissent moins de volatilité et bénéficient d’une meilleure protection contre les réclamations à coût élevé que les promoteurs du reste du Canada. Les mesures visant à moderniser la gestion des risques et la mise en commun pour en améliorer l’adéquation et l’efficacité en dehors du Québec deviennent de plus en plus essentielles pour préserver la qualité de la couverture des régimes privés pour les employés.
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