Assurance médicaments : la pérennité passe par la collaboration – Entre l’industrie pharmaceutique et les payeurs privés.

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Cet article a débuté sur Avantages Canada le 12 août, 2022.

Le marché canadien des médicaments étant en constante évolution, quelle valeur peut-on tirer de la collaboration et des solutions novatrices pour garantir l’accès des patients aux nouveaux médicaments et vaccins dans le futur?

Lors d’un sommet virtuel organisé par Médicaments novateurs Canada (MNC) en juin, Declan Hamill, vice-président, politiques réglementaires et affaires juridique, a affirmé que MNC reconnaît la valeur du marché privé, mais qu’elle admet également que certaines innovations exercent une pression sur les modèles d’assurance classiques. « Nous voyons une occasion de travailler ensemble pour trouver des solutions qui garantissent la viabilité des régimes privés. »

L’importance de l’innovation et de la collaboration

L’innovation peut progresser à grands pas, comme un nouveau médicament révolutionnaire qui offre un traitement ou une cure pour un mal qui n’en avait pas auparavant. Toutefois, le plus souvent, « l’innovation se présente sous la forme d’une série de petites étapes, ou d’une avancée progressive qui offre des améliorations aux traitements existants », explique Cole Pinnow, président de Pfizer Canada. « Ces traitements peuvent être plus efficaces, mieux tolérés ou avoir moins d’effets secondaires, et offrent ainsi aux patients un meilleur confort ou une meilleure qualité de vie. »

Il existe des enjeux communs sur lesquels les payeurs privés et les industries pharmaceutiques peuvent s’unir pour façonner les politiques. Par exemple, les deux parties s’accordent sur l’importance d’un marché de haut niveau pour les régimes privés au Canada.

Il est possible de collaborer au moyen d’un dialogue ouvert afin de cerner les questions « où nous pouvons travailler de concert pour façonner des politiques et des pratiques qui profitent aux deux secteurs à l’avenir », a déclaré M. Pinnow. « À titre d’exemple, nous pouvons orienter le débat sur le régime national d’assurance médicaments et garantir un secteur de l’assurance maladie privée fort, en mettant l’accent sur une politique nationale qui comble les lacunes pour ceux qui n’ont actuellement pas accès aux médicaments. »

Des accords novateurs pour améliorer l’accès et permettre des économies

Des accords novateurs peuvent améliorer l’accès aux nouveaux traitements et permettre aux promoteurs de régime d’assurance médicaments de continuer à offrir des prestations de haute qualité aux membres des régimes, a expliqué Glenn Monteith, associé principal, Global Public Affairs. « Les payeurs envisageant des accords qui gèrent l’accès de manière responsable, en utilisant des preuves et des outils de gestion partagée des risques, peuvent atténuer les incidences budgétaires pour les promoteurs de régime et être considérés comme des chefs de file du secteur. »

Une approche différente nécessaire pour l’évaluation et la gestion des demandes de remboursement des régimes privés

À mesure que de nouveaux traitements sont mis au point pour des maladies pour lesquelles il n’existait auparavant aucune option de traitement efficace, les patients ont accès à des médicaments qui peuvent améliorer considérablement leur santé, prévenir l’aggravation de handicaps et leur permettre de mener une vie plus productive. « Malheureusement, certains de ces avantages ne sont pas pris en compte dans le coût du régime d’assurance médicaments », déplore Joe Farago, directeur exécutif, Payeurs privés et investissements, MNC. Ils se traduisent plutôt par une réduction de l’absentéisme et de l’invalidité de longue durée. « Nous pouvons travailler ensemble pour découvrir cette valeur et la mettre en lumière auprès des promoteurs de régime. »

« Le taux de croissance global de 5,3 % des demandes de remboursement des régimes privés d’assurance médicaments est raisonnable, mais nous devons trouver un meilleur modèle d’assurance pour gérer les répercussions et le risque des demandes de remboursement à coût élevé pour les petits groupes », a souligné M. Farago.

Les maladies chroniques continuent d’être le principal facteur de croissance des coûts et des demandes de remboursement, et sont la principale raison de leur utilisation. Selon M. Farago, les employeurs ont la possibilité d’offrir des programmes visant à améliorer la santé des participants au régime et à réduire le risque de développer des maladies chroniques. « Cette mesure pourrait avoir une grande incidence sur les coûts futurs des demandes de remboursement de médicaments et libérer des fonds pour financer de nouveaux traitements innovants. »

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