Industrie pharmaceutique novatrice : au service de la santé globale du Canada

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Cet article a débuté sur La Presse  le 11 février, 2024.

Les Canadiens et les Canadiennes attendent en moyenne deux ans avant de pouvoir mettre la main sur les nouveaux médicaments qui voient le jour. C’est presque le double du délai observé ailleurs dans le monde, dans des pays semblables au Canada⁠1. Et si ce temps d’attente pouvait être réduit considérablement ? Faciliter l’accès aux médicaments pourrait non seulement transformer la vie des patients et des patientes, mais également réduire la pression exercée sur notre système de santé.

UN SYSTÈME DE SANTÉ EN CRISE

Si le Canada pouvait autrefois s’enorgueillir de son système de santé, cette fierté s’est étiolée au cours des dernières décennies. Un indicateur préoccupant de cette situation : les délais que subissent les patients avant d’accéder aux médicaments novateurs dont ils ont besoin.

Parce que les procédures d’accès sont extrêmement complexes et font intervenir plusieurs instances gouvernementales, la population canadienne attend environ deux ans avant de pouvoir mettre la main sur les nouveaux médicaments qui sont mis au point par l’industrie pharmaceutique novatrice. En effet, il s’écoule en moyenne 732 jours entre l’approbation des médicaments par Santé Canada et leur disponibilité par l’intermédiaire des régimes publics d’assurance médicaments.

« Dans le cas des maladies rares, les données sont encore plus stupéfiantes. Seuls 60 % des traitements pour les maladies rares parviennent au Canada et, pour la plupart d’entre eux, l’approbation peut prendre jusqu’à six ans de plus ici qu’aux États-Unis ou en Europe », précise Alison Sargent, cheffe de bureau et vice-présidente des opérations pour l’association Médicaments novateurs Canada.

DES SOLUTIONS QUI PLACENT LES PATIENTS AU PREMIER PLAN

Les compagnies pharmaceutiques peuvent être au cœur de la solution, selon Alison Sargent. Comment ? En formant un front commun et en travaillant main dans la main avec les gouvernements dans l’élaboration de politiques publiques et de réglementations qui feront du Canada une destination de choix pour l’innovation et l’investissement dans les sciences de la vie.

Selon Médicaments novateurs Canada, des solutions concrètes sont à envisager, comme l’élimination de certains délais administratifs et l’engagement de rendre disponibles les nouveaux médicaments dans les 30 jours suivant la fin des négociations entre l’Alliance pharmaceutique pancanadienne et les provinces. Ces mesures amélioreraient la santé des patients, en plus d’alléger le fardeau pesant sur un système de santé déjà sous pression.

« Au pays, nous avons l’occasion de redevenir des leaders mondiaux en matière de soins de santé. Médicaments novateurs Canada est dans une position unique pour participer au renforcement et à la modernisation de ce système. Depuis des décennies, nous contribuons à la santé globale du Canada et stimulons l’innovation dans notre industrie. C’est pourquoi, en nous appuyant sur cette expertise globale, nous souhaitons être de véritables partenaires du système de santé canadien. »

 Alison Sargent, cheffe de bureau et vice-présidente des opérations pour l’association Médicaments novateurs Canada.

Il faut savoir que l’industrie pharmaceutique novatrice contribue à améliorer la santé globale du pays. « Non seulement nous développons des traitements et des vaccins qui aident à améliorer la santé et le bien-être de la population, mais l’industrie contribue aussi significativement à la santé de notre économie », soutient Alison Sargent. Plus de 100 000 emplois ; 2000 essais cliniques ; 2,4 milliards de dollars en recherche et développement ; une contribution annuelle de 15,9 milliards de dollars à l’économie canadienne : l’ensemble de la population canadienne profite des retombées de l’écosystème de recherche et de l’industrie.

AU-DELÀ DES CHIFFRES

Pour Alison Sargent comme pour bien des pairs qui évoluent à ses côtés dans l’industrie, l’importance d’améliorer le bilan canadien en matière de santé prend une signification toute particulière. Mère d’une enfant atteinte d’une maladie rare, elle en saisit toute l’importance : sa fille de 11 ans souffre de phénylcétonurie, une maladie rare et héréditaire qui peut entraîner de graves lésions cérébrales lorsqu’elle n’est pas contrôlée par une nutrition excessivement rigoureuse.

Pour certaines personnes, avoir accès aux traitements novateurs dans les meilleurs délais possibles est une question de vie ou de mort. « Au-delà du danger qui plane au-dessus des gens que nous aimons, un traitement, c’est aussi l’espoir d’une meilleure qualité de vie pour eux. C’est synonyme d’une enfant qui peut espérer vivre une vie normale pour son âge », illustre la mère de famille.

« L’attente peut être dévastatrice pour les patients et leur famille, qui savent qu’un traitement existe, mais qui n’y ont pas accès parce qu’ils résident ici, au Canada », ajoute-t-elle. C’est pour les parents dans la même situation qu’Alison, pour les patients qui sont en attente d’un traitement et pour leurs proches aidants que l’industrie pharmaceutique novatrice cherche à garantir à l’ensemble de la population canadienne un accès rapide aux médicaments vitaux.

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